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12 Mai : « Versailles au-delà des idées reçues  » par l’abbé Hughes Artur

Conférences ayant déjà eu lieu

28 Avril  » Joséphine Baker et l’Art Nègre eu un nom  » par G. Vroman

Curieux parcours pour cette petite fille noire, née au bord du Mississippi, à la destinée incertaine et qui pourtant incarnera plus tard l’Art et la Culture Noir en France .
Dès les années 1920, peintres, écrivains et musiciens s’intéressent à l’Art Nègre – un terme alors courant qui ne suscite pas de controverse. La culture afro-américaine, et en particulier la musique, comme le jazz et le charleston, séduit aussi bien les cercles artistiques que le grand public. Dans « les Années Folles« , marquée par l’apogée du colonialisme, cette fascination répond sans doute au besoin d’évasion et d’exotisme pour oublier les ravages de la Grande Guerre.

En 1925, » la Revue Nègre«  est présentée au Théâtre des Champs-Élysées. La troupe, recrutée à Broadway, est entièrement américaine. Mais le public français perçoit plutôt l’Afrique de nos colonies .En tous cas le spectacle est un vrai succès et révèle une étoile montante : Joséphine Baker. De simple choriste, elle devient rapidement la clé du succès de ce spectacle audacieux. Son talent exceptionnel fait d’elle une artiste majeure et une ambassadrice de l’émancipation des femmes noires.

Plus tard engagée dans la lutte contre toutes formes de racisme, elle s’investira aussi dans la Résistance et adoptera douze enfants, devenant une « maman arc-en-ciel » symbolisant l’universalité de l’amour et de la solidarité.
En 2021, bien après sa disparition ( en1975 ) ce sera les honneurs du Panthéon, une consécration pour cette enfant des quartiers pauvres de Saint-Louis, marqués alors par une ségrégation raciale implacable. Une revanche éclatante aussi sur la vie, portée par une femme qui incarne la résilience et l’audace.

PM

17 Mars :  » l’esprit de la forêt « 

Lundi 3 février 2025
Eugène Delacroix ,le flamboyant romantique

Une conférence de Madame Daniele Kriser

Eugène Delacroix (1798-1863) est considéré comme le représentant du romantisme.
Orphelin à 16 ans, il est incité par son oncle Henri-François Riesener à intégrer l’atelier du peintre Pierre-Narcisse Guérin. Précoce et talentueux artiste, copiste au Louvre, exposant au Salon officiel et très admiré dès 1822, il sera vite fasciné par l’Orient et la Méditerranée, même s’il n’y fit qu’un seul voyage. Il séduit aussi par ses portraits, ses natures mortes, ses paysages, sa connaissance de l’histoire et de la littérature, dont Shakespeare qui l’inspira souvent.
Il reçut de nombreuses commandes de l’Etat qui témoignent toujours de son talent, à l’Assemblée nationale, au Louvre ou à l’église Saint Sulpice à Paris.
Après sa mort, les Impressionnistes, bouleversés par son travail de coloriste, feront de lui le chef de file de la peinture moderne.

J’aimerais vous raconter l’histoire de ce génie de la peinture au XIXe siècle, en nous promenant aussi dans son dernier appartement-atelier qui porte si fortement son empreinte, et évoquer les incroyables restaurations en cours de ses grands tableaux du Louvre, qui révèlent ce que l’on avait un peu oublié : Delacroix n’est pas seulement un admirable « compositeur » de tableaux mais c’est aussi le peintre de la lumière.